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Abstract: Karine Prémont Les conséquences de la personnalité et du style présidentiel de Donald Trump sur la politique étrangère des États-Unis ont fait l’objet de nombreuses spéculations à son arrivée à la Maison-Blanche. Est-ce que les méthodes non orthodoxes de ce président inexpérimenté transformeront irrémédiablement la politique étrangère ' Est-ce que les contraintes institutionnelles et structurelles de la société américaine et du système international pourront freiner la révolution annoncée ' Après quatre ans d’une présidence tumultueuse, nous constatons plutôt que Donald Trump a mis en place une politique étrangère histrionique qui agissait comme miroir grossissant des ambiguïtés, des hésitations et des erreurs de la politique étrangère américaine depuis le 11 septembre 2001 et ce, à trois niveaux. D’abord, une rupture de ton mais une continuité sur le fond qui envoyait des messages contradictoires, tant au sein de l’appareil de sécurité nationale que dans le monde, et qui minait la crédibilité des États-Unis ; ensuite, une double crise – de l’identité américaine et de l’ordre mondial – qui faisait obstacle au compromis ; enfin, une gestion du déclin axée à la fois sur la compétition économique et le désengagement politique et militaire, qui contribuait à l’instabilité internationale et à l’affaiblissement du leadership américain. Les articles de ce numéro analysent ces éléments de la politique étrangère de Trump à travers le prisme de différents enjeux régionaux et transnationaux.
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Abstract: Vincent Boucher et Karine Prémont Donald Trump a transgressé de nombreuses normes présidentielles, dont celle de la prépondérance de l’expertise dans la formulation et la mise en oeuvre de la politique étrangère des États-Unis. Alors que ses prédécesseurs ont fait preuve d’une méfiance relative envers l’expertise de l’appareil de sécurité nationale, Trump a pleinement assumé son hostilité à l’égard de ces institutions et de leurs experts. Cet article propose une analyse des trois principales conséquences de cette hostilité : fausse tension entre loyauté et compétence dans le choix des conseillers ; priorisation des gains symboliques et sous-utilisation des ressources organisationnelles qui ont nui à la mise en oeuvre de la politique étrangère et à la pérennité des changements instaurés ; et gestion de crise défaillante (covid-19).
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Abstract: Frédérick Gagnon Les écrits sur les relations canado-américaines négligent les travaux sur la géo-économie, pour ce qui est de comprendre l’impopularité de Donald Trump au Canada durant son mandat à la Maison-Blanche. Définissant la géo-économie comme l’importation de la logique du conflit militaire dans le vocabulaire et la mise en oeuvre des politiques économiques et commerciales d’un État (Luttwak 1990), nous nous inspirons des travaux sur la « géopolitique tabloïde » de François Debrix (2008) pour qualifier la politique de Trump à l’égard du Canada de « géo-économie tabloïde ». Après avoir énoncé les principaux piliers de cette doctrine, dont la tendance de Trump à s’inspirer des procédés d’expression et du style des journaux à sensation pour décrire les enjeux canado-américains, nous montrons comment le milliardaire transforme la relation canado-américaine en important à la Maison-Blanche cette vision du Canada qui ne disparaîtra peut-être pas entièrement après qu’il ait quitté la présidence.
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Abstract: Mathieu Arès et Charles Bernard Éclectique, revanchard, réactif sont tous des traits associés à Trump, mais est-ce que sa politique commerciale raconte la même histoire ' Pour répondre à cette interrogation, nous proposons de déconstruire l’agenda de Trump selon les zones économiques concernées par les grandes décisions exécutives du président. Par exemple, la doctrine « America First » s’articule, s’applique et s’interprète différemment face au Canada que face à un opposant hégémonique comme la Chine. Cette méthode permet d’élaguer le discours de Donald Trump et ainsi d’en analyser les tendances et les incohérences. Nous en concluons que la diplomatie commerciale américaine sous Trump est structurée autour d’une ambition idéologique visant à dévaloriser progressivement l’ordre libéral et le multilatéralisme qui le sous-tend. Conjointement à notre hypothèse, nous notons aussi que les politiques commerciales détonnant avec la rhétorique du président résultent plutôt d’une structure institutionnelle, économique et politique antérieure à Trump que d’un changement d’approche.
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Abstract: Pierre Pahlavi À travers l’analyse des approches adoptées par les différentes administrations qui se sont succédé à Washington entre 1977 et 2020, cet article vise à démontrer que, malgré des périodes de refroidissement ponctuelles et conjoncturelles, la politique de la Maison-Blanche vis- à-vis de la République islamique est, dans une large mesure, caractérisée par une logique pérenne et binaire de « neutralisation-négociations ». Ce faisant, il établit aussi que la politique de pression maximale adoptée par Washington depuis 2017, tout en constituant une rupture dans la forme, s’inscrit-elle aussi dans la continuité des efforts investis par les administrations qui ont précédé celle du président Trump.
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Abstract: Yann Breault Le traité de limitation des missiles intercontinentaux New start qui tombait à échéance en février 2021 a finalement été reconduit pour cinq ans, au grand soulagement de beaucoup. Néanmoins, les négociations à venir sur le contrôle des arsenaux nucléaires s’annoncent des plus difficiles. Avec l’extinction en août 2019 du traité inf sur les forces à portée intermédiaire et le réinvestissement actuel dans ce type d’armes jadis prohibé, les pourparlers se déroulent dans un contexte d’intensification de la course aux armements. Mais quelle en est la logique sous-jacente ' Pour répondre à la question, cet article remonte à ses origines au début des années 2000, sur fond d’élargissement de l’otan et de déploiement du bouclier de défense antimissile. Il étudie ensuite les conséquences de la renégociation des rapports de force qui a eu lieu lors des conflits ukrainiens et syriens. Enfin, il examine l’impact de la présidence de Donald Trump, pour qui ce n’est plus la Russie mais la Chine communiste qui constitue la principale menace envers les intérêts américains.
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Abstract: Christophe Cloutier-Roy L’approche américaine en matière de diplomatie climatique oscille historiquement entre des phases de leadership et de désengagement, au gré de l’alternance entre administrations démocrates et républicaines à la Maison-Blanche. Nous inspirant des méthodes cognitives en analyse de politique étrangère, nous avons élaboré une grille d’analyse qui est complémentaire de cette explication partisane et qui nous permet de mieux comprendre ce qui sous-tend la diplomatie climatique des administrations de George W. Bush (2001-2009), Barack Obama (2009-2017) et Donald Trump (2017-2021). Plus précisément, nous montrons que les principales actions de diplomatie climatique reflètent les perceptions respectives de ces présidents concernant l’urgence de la menace climatique, l’importance du multilatéralisme et la possibilité de collaborer avec la Chine. Nous faisons également état des conséquences probables sur les moyen et long termes des actions de diplomatie climatique de l’administration Trump et nous montrons comment l’administration Biden tente de réorienter la diplomatie climatique américaine vers plus d’engagement.
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Abstract: Charles-Philippe David La politique étrangère américaine ne vise plus la quête d’un « intérêt national » et des objectifs internationaux fondés sur l’appréciation au mérite mais relève plutôt de calculs politiques et de considérations électoralistes. Cette réalité n’est pas nouvelle mais elle s’est grandement accentuée sous la présidence de Trump. La question est de savoir si le président Biden pourra enrayer cette tendance. Tout indique que non. Plusieurs dimensions internes auront pour effet de miner considérablement sa politique étrangère et de contrer les espoirs d’un « retour » des États-Unis au rang de leader internationaliste, comme cela fut largement le cas après la fin de la guerre froide. La politique étrangère américaine est désormais soumise aux aléas de la politique intérieure.
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Abstract: Michel Fortmann Le système international vient d’entrer dans une nouvelle ère nucléaire que l’on peut qualifier de « désordre multilatéral ». Cette situation est caractérisée par une compétition stratégique accrue entre grandes puissances, en particulier les États-Unis, la Russie et la Chine, l’émergence de technologies déstabilisantes pour la dissuasion, une accélération de la prolifération au niveau régional et l’affaiblissement des normes internationales qui ont favorisé le contrôle des armes nucléaires et freiné leur diffusion. Cet article examine de façon critique chacune de ces tendances et propose quelques pistes de réflexion quant à l’issue de cette situation.
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Abstract: Laurence Deschamps-Laporte Cet essai présente une réflexion sur la manière dont le Canada peut renforcer sa politique étrangère. Afin de se différencier des grandes puissances et de déployer une politique étrangère stratégique, le Canada doit d’abord approfondir et mettre en oeuvre sa politique étrangère féministe. Une politique féministe force une réflexion stratégique d’ensemble. Cette politique est plus inclusive et démocratique, car elle met notamment l’accent sur l’accès et la participation de la société civile dans le système international. Si elle est mise en oeuvre de manière rigoureuse, elle présente une occasion de consolider la cohérence entre l’implémentation de politiques liées aux enjeux féministes au Canada et ceux à l’étranger. Une politique féministe doit nécessairement être enracinée dans le terrain et répondre aux besoins des communautés ; elle doit donc être soutenue par une présence accrue des diplomates canadiens à l’étranger et une empreinte diplomatique robuste.