Authors:O’Keefe-Markman; Caroline; Vojtila, Lenka; Fischer, Benedikt Abstract: Psychostimulant use in Canada—similar to recent data trends from the United States—has been showing signs of increase over the past decade, while with patterns of use varying across the country. Changes in drug use preferences from opioids to psychostimulants have been noted in several provinces, for example, Alberta. Similarly, reports from British Columbia highlight a shift from opioids to psychostimulants with methamphetamine use representing the most commonly used drug. Further, the greatest amount of methamphetamine was seized in Quebec. Harms of psychostimulants include but are not limited to cardiovascular events, violence, paranoia/psychosis, increase in crime, and risky behaviors. Overall, physical and mental morbidity is associated with psychostimulant use in addition to elevated risk of contracting HIV and Hepatitis C Virus (HCV). There are increasing trends of the co-use of psycho-stimulants with opioids, resulting in heightened risk for acute adverse outcomes (eg, poisoning mortality). Populations involved in the use of psychostimulants across Canada are often socio-economically marginalized and vulnerable, or include men who have sex with men communities as well as post-secondary students. These populations warrant concerted efforts towards reducing the harms associated with psychostimulants; however, current interventions are limited. Interventions to be considered include safer psychostimulant paraphernalia distribution, psychosocial and pharmacotherapeutic interventions, supervised consumption services, and possible “safer supply” interventions. Studies suggest the need for tailored interventions for psychostimulants, prioritizing population-specific needs, better prevention, and further research. Overall, concerted effort to decrease psychostimulant-related use and harms, especially amongst youth, marginalized populations, and men who have sex with men communities, are warranted across Canada.L’utilisation de psychostimulants au Canada - semblable aux tendances récentes de données des États-Unis - a montré des signes d’augmentation au cours de la dernière décennie, tandis que les modes d’utilisation varient à travers le pays. Des changements dans la préférence en matière de drogues passant des opioïdes aux psychostimulants ont été observés dans plusieurs provinces, par exemple en Alberta. De même, des rapports de la Colombie-Britannique mettent en évidence une transition des opioïdes aux psychostimulants, la consommation de méthamphétamine représentant la drogue la plus couramment consommée. De plus, la plus grande quantité de méthamphétamine a été saisie au Québec. Les effets nocifs des psychostimulants comprennent, sans s’y limiter, les accidents cardiovasculaires, la violence, la paranoïa/psychose, l’augmentation de la criminalité et les comportements à risque. Dans l’ensemble, la morbidité physique et mentale est associée à l’utilisation de psychostimulants en plus du risque élevé de contracter le VIH et le VHC. Les tendances sont à la hausse quant à l’utilisation concomitante de psychostimulants et d’opioïdes, ce qui entraîne un risque accru d’effets indésirables aigus (par exemple, mortalité par empoisonnement). Les populations impliquées dans l’utilisation de psychostimulants à travers le Canada sont souvent des sociétés marginalisées et vulnérables sur le plan socio-économique, par exemple la communauté des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ainsi que les étudiants de niveau post-secondaire. Ces populations justifient des efforts concertés pour réduire les méfaits associés aux psychostimulants; cependant, les interventions actuelles sont limitées. Les interventions à envisager comprennent une distribution plus sÛre de matériel de psychostimulants, des interventions psychosociales et pharmacothérapeutiques, des services de consommation supervisée et d’éventuelles interventions pour un «approvisionnement plus sÛr». Des études suggèrent la nécessité d’interventions sur mesure pour les psychostimulants, donnant la priorité aux besoins spécifiques de la population, une meilleure prévention et des recherches plus poussées. Dans l’ensemble, des efforts concertés pour réduire l’utilisation et les effets nocifs liés aux psychostimulants, en particulier chez les jeunes, les populations marginalisées et les communautés HSH, sont justifiés partout au Canada. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Marques-Pinto; André; Machado, Ana Sofia; Dias-Amaral, Ana Abstract:The association between drugs of abuse and sexual function is thought to be prehistoric. In our era, science has shed some light on the roles of different neurotransmitters on sexual function.Objective: This systematic review aims to summarize the role of drugs of abuse on human sexuality.Methods: A systematic review was undertaken, according to PRISMA guidelines, for PubMed indexed English articles between 2008 and 2020.Results: The use of addictive substances is associated with poorer relationship functioning. Additionally, they can be both a trigger and a maintaining factor for sexual dysfunction by affecting any or all phases of sexual response models. These substances include alcohol, tobacco, cannabis, opioids, cocaine, amphetamines, and party drugs. Failure to address drug-induced sexual problems and dysfunctions or their treatment may induce relapses or represent the loss of a precious therapeutic opportunity.Conclusion: Health care providers should be aware of the relationship between drugs of abuse and sexual function, and use the permission, limited information, specific suggestions, intensive therapy model. We believe addiction professionals should have skills on clinical sexology, and conversely, clinical sexologists should have training in addictions.L’association faite entre les drogues illicites et le fonctionnement sexuel est perçu comme étant archaïque. De nos jours, la science a apportée une certaine lumière sur les rôles des différents neurotransmetteurs dans le fonctionnement sexuel.Objectifs: Cette revue systématique vise à résumer le rôle des drogues illicites sur la sexualité humaine.Méthodes: Une revue systématique a été entreprise, conformément aux directives PRISMA, pour les articles en anglais indexés PubMed entre 2008 et 2020.Résultats: La consommation de substances addictives est associée à un fonctionnement relationnel inférieur. De plus, ils peuvent être à la fois un déclencheur et un facteur de maintien de la dysfonction sexuelle en affectant une ou toutes les phases des modèles de réponse sexuelle. Ces substances comprennent l’alcool, le tabac, le cannabis, les opioïdes, la cocaïne, les amphétamines et les drogues festives (party drugs). Ne pas s’attaquer aux problèmes et dysfonctionnements sexuels induits par ces drogues ou à leur traitement peut provoquer des rechutes ou représenter la perte d’une précieuse opportunité thérapeutique.Conclusions: Les pourvoyeurs de soins de santé devraient être conscients de la relation entre les drogues et le fonctionnement sexuel, et utiliser le modèle PLISSIT. Nous pensons que les professionnels de l’addiction devraient avoir des compétences en sexologie clinique et, à l’inverse, les sexologues cliniciens devraient avoir une formation en addiction. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Williamson; Nicola; Hathaway, Josh; Jahrig, Jesse; Vik, Shelly; Rittenbach, Katherine Abstract:Objectives: To describe Albertans receiving public health services for substance misuse, Specifically, to compare prelegalization cannabis use, concern about use, and client profile (demographic, healthcare utilization, comorbidities) of: (1) clients reporting past-year cannabis use compared to clients reporting no cannabis use; (2) clients who are concerned about their cannabis use compared to those who are not concerned about use; (3) clients only concerned about cannabis use and clients concerned about alcohol or polysubstance.Methods: Administrative data from 2012 to 2018 were linked and analyzed. Cohorts were created to compare healthcare utilization rates, mental health comorbidities, and demographic characteristics. We calculated 95% confidence intervals to allow for appropriate demographic comparison between cohort groups.Results: The number of individuals who reported using cannabis in the past 12 months increased from 2012 to 2018. Over half of clients enrolled in substance misuse treatment reported cannabis use in the year before legalization. Cannabis use was highest in those under 18 and 18 to 25 years old, however the largest increase in reported cannabis use was in individuals aged 55 years and older. Healthcare utilization did not differ between individuals reporting cannabis use and those reporting no cannabis use, but those who were concerned about their cannabis use were more likely to attend emergency departments or be admitted to hospital.Conclusions: This study provides an overview of demographics, healthcare utilization, and mental health comorbidities in individuals accessing substance misuse in Alberta before legalization to provide a comparison for postlegalization analysis.Objectifs: Décrire les Albertains recevant des services de santé publique pour abus de substances, plus précisément, comparer la consommation de cannabis durant la période précédant la législation, les préoccupations concernant la consommation et le profil du client (démographie, utilisation des soins de santé, comorbidités) de:1) les clients déclarant avoir consommé du cannabis au cours de l’année précédente par rapport aux clients déclarant ne pas en avoir consommé;2) les clients s’inquiétant de leur consommation de cannabis par rapport à ceux qui ne s’inquiètent pas de leur consommation;3) les clients uniquement préoccupés par la consommation de cannabis et les clients préoccupés par leur consommation d’alcool ou la polysubstance.Méthodes: Les données administratives de 2012 à 2018 ont été liées et analysées. Des cohortes ont été créées pour comparer les taux d’utilisation de soins de santé, les comorbidités de santé mentale et les caractéristiques démographiques. Nous avons pris en considération des intervalles de confiance à 95% pour tenir compte de la comparaison démographique appropriée entre les groupes de cohorte.Résultats: Le nombre de personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois a augmenté de 2012 à 2018. Plus de la moitié des clients inscrits à un traitement contre l’abus de substances ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours de l’année précédant la légalisation. Le taux de consommation de cannabis était le plus élevée chez les moins de 18 ans et les 18–25 ans, mais la plus forte augmentation de la consommation de cannabis déclarée a été observée chez les personnes de 55 ans et plus. L’utilisation des soins de santé ne différait pas entre les personnes déclarant consommer du cannabis et celles déclarant ne pas en consommer, mais celles qui étaient préoccupés par leur consommation de cannabis étaient plus susceptibles de se rendre aux urgences ou d’être admis à l’hôpital.Conclusions: Cette étude donne un aperçu de la démographie, de l’utilisation des soins de santé et des comorbidités de santé mentale chez les personnes abusant des substances en Alberta avant la légalisation afin de fournir une comparaison pour l’analyse après la légalisation. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Pham; Tiffany T.L.; Williams, Jeanne V.A.; Bulloch, Andrew G.M.; Lukmanji, Aysha; Dores, Ashley K.; Isherwood, Leah J.; Wiens, Kathryn; Zulyniak, Sara; Patten, Scott B. Abstract:Objectives: With the legalization of nonmedicinal cannabis in 2018, it is important to understand how cannabis use has changed postlegalization. Legalization of cannabis also allows a further understanding of associations between cannabis use and sex, age, smoking, and vaping. Since cannabis is provincially regulated, provincial comparisons may help to understand the implications of various policy options.Methods: Data from the 2017 Canadian Tobacco, Alcohol, and Drugs Survey provided a prelegalization baseline for prevalence of cannabis use (n = 16,349). The 2019 Canadian Tobacco and Nicotine Survey was used as a postlegalization comparison (n = 8,614). The cannabis items had different wording, necessitating an approximation for the past 30-day prevalence in 2017. Variables of interest included sex, age, province, cigarette smoking status, and vaping.Results: The past 30-day prevalence of cannabis use increased from approximately 9% in 2017 to nearly 11% (95% confidence intervals: 10.1, 11.7) in 2019. However, due to the approximation of the 2017 frequency, it was not possible to confirm that this increase was statistically significant. Expected associations between cannabis use and sex, age, smoking, and vaping were found in both 2017 and 2019. Provinces that allow personal cultivation of cannabis had a higher frequency of use in 2019, odds ratio = 1.58 (95% confidence intervals: 1.27, 1.95). No differences in use were seen in provinces adopting different sales models.Conclusions: The prevalence of cannabis use in the Canadian population has increased from 2017 to 2019 by approximately 2% in absolute terms. Few differences were seen between provinces in 2019, despite differing regulatory approaches.Objectifs: Avec la légalisation du cannabis non médicinal en 2018, il est important de comprendre comment la consommation de cannabis a changé après la légalisation. La légalisation du cannabis permet également de mieux comprendre les rapports entre la consommation de cannabis et le sexe, l’âge, le tabagisme et le vapotage. Étant donné que le cannabis est réglementé par les provinces, les comparaisons provinciales peuvent aider à comprendre les implications de diverses options stratégiques.Méthodes: Les données de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) de 2017 ont fourni une base de référence avant la légalisation de la consommation de cannabis (N = 16 349). L’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) de 2019 a été utilisée comme outil de post-légalisation en comparaison (N = 8 614). Les questions portant sur le cannabis avaient une formulation différente, nécessitant une approximation de la prévalence au cours des 30 derniers jours en 2017. Les variables d’intérêt comprenaient le sexe, l’âge, les particularités de chaque province, le tabagisme et le vapotage.Résultats: La prévalence de la consommation de cannabis au cours des 30 derniers jours indiquait une hausse d’environ 9% en 2017 à près de 11% (IC à 95%: 10.1, 11.7) en 2019. Cependant, en raison de l’approximation de la fréquence de la consommation du cannabis en 2017, il a été impossible de confirmer statistiquement l’importance de cette augmentation. Des associations probables entre la consommation de cannabis et le sexe, l’âge, le tabagisme et le vapotage ont été trouvées dans ces statistiques de 2017 et 2019. Les provinces qui autorisent la culture personnelle du cannabis avaient une fréquence de consommation plus élevée en 2019, odds ratio = 1,58 (IC à 95%: 1.27, 1.95). Par contre, aucune différence d’utilisation n’a été observée dans les provinces adoptant des modèles de vente différents.Conclusions: La hausse de la consommation de cannabis dans la population canadienne a augmenté de 2017 à 2019 d’environ 2% en termes absolus. Peu de différences ont été observées entre les provinces en 2019, malgré des approches réglementaires différentes. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Penzenstadler; Louise; Chatton, Anne; Soares, Carina; Machicao, Diego; Zullino, Daniele; Khazaal, Yasser Abstract:Objective: The objective of this study was to evaluate predictors of unplanned readmission to a specialized hospital addiction unit within less than 30 days, between 30 and 60 days and over 60 days post-discharge among individuals with a diagnosis of substance use disorder.Methods: Cox proportional hazards regressions were used to test the effects of potential risk factors on time-to-onset for unplanned readmissions. The outcome (survival time) was the length of time to hospital readmission and the predictors were age, sex, duration of the first hospital stay, Health of Nation Outcome Scales score and Brief Symptom Check List.Results: Of the 750 readmissions analyzed for the reported period 28.0% took place in less than 30 days, 12.0% between 30 and 60 days and 60.0% after 60 days of discharge. Length of the first hospitalization was a statistically significant predictor of readmission between 30 and 60 days and over 60 days but not for less than 30 days. A 10% increase in length of the first hospitalization, holding all other variables constant, was associated with a 5.0% decrease in unplanned readmissions occurring between 30 and 60 days and a 2.2% decrease in readmissions over 60 days post-discharge.Conclusion: Length of the first hospitalization was found to be a protective factor of readmission between 30 and 60 days and over 60 days but not for less than 30 days post-discharge. The longer the duration of the first hospitalization, the less quickly patients were readmitted to hospital.Objectif: L’objectif de cette étude était d’évaluer les prédicteurs de réadmissions non planifiées dans une unité hospitalière spécialisée en addiction en moins de 30 jours, entre 30 et 60 jours et plus de 60 jours après leur sortie chez les personnes ayant un diagnostic de trouble lié à l’utilisation de substances (TUS).Méthode: Les régressions des risques proportionnels de Cox ont été utilisées pour tester les effets des facteurs de risques potentiels sur le temps reliés aux réadmissions non planifiées. Le pronostic (durée de survie) était la durée jusqu’à la réadmission à l’hôpital et les vérifiables étaient l’âge, le sexe, la durée du premier séjour à l’hôpital, le score des résultats du Health of Nation Outcome Scales (HoNOS-F) et la liste de contrôle des symptômes du Brief Symptom Check List (BSCL).Résultats: Sur les 750 réadmissions analysées pour la période rapportée, 28,0% ont eu lieu en moins de 30 jours, 12,0% entre 30 et 60 jours et 60,0% après 60 jours de congé. La durée de la première hospitalisation était une variable prédictive statistiquement significative pour les réadmissions entre 30 et 60 jours et les plus de 60 jours, mais pas pour les moins de 30 jours. Une augmentation de 10% de la durée de la première hospitalisation, en maintenant toutes les autres variables constantes, a été associée avec une diminution de 5,0% des réadmissions imprévues survenant entre 30 et 60 jours et une diminution de 2,2% des réadmissions plus de 60 jours après la libération.Conclusions: La durée de la première hospitalisation s’est avérée être un facteur de protection contre une réadmission entre 30 et 60 jours et au-delà de 60 jours mais pas pour les moins de 30 jours après la libération. Plus la durée de la première hospitalisation est longue, moins les patients sont réadmis rapidement à l’hôpital. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Klimas; Jan; Hamilton, Michee-Ana; Carney, Greg; Cooper, Ian R.; Croteau, Nicole S.; Dong, Huiru; Dormuth, Colin; Maclure, Malcolm; Socías, M. Eugenia; Ti, Lianping; Wood, Evan; McCracken, Rita Abstract:Objective: To examine characteristics and incidence of opioid analgesic initiations to opioid naïve patients in a Canadian primary care setting.Methods: This is a population-based cross-sectional study, outlining an analysis of health administrative data recorded in a centralized medication monitoring database (PharmaNet) covering 96% of population in British Columbia, Canada. From the PharmaNet database, 5657 doctors (87% of all practicing family physicians) were selected on the bases of (1) having been currently treating patients (defined as having written at least 25 prescriptions, for any drug, in preceding 12 months); and (2) having prescribed at least 1 opioid during study period. The primary outcome measure is incidence of new starts for opioid analgesics in opioid naïve people, stratified by several important prescriber and regional characteristics (eg, graduation year, geographical location).Results: Between December 1, 2018 and November 30, 2019, there were 139,145 opioid initiations to opioid naïve patients. The mean monthly initiation rate was 2.05 prescriptions per physician. Most initiations were in Lower Mainland regions of British Columbia, also where the population is most concentrated (46,456, 33% in the Fraser region), by prescribers who graduated between 1986 and 1995 (39,601, 28%), and had less than 10 patient visits per day (72,506, 52%).Conclusions: From data presented in this study, it appears that the rate of opioid analgesic initiations in primary care remains unchanged. Individualized prescribing interventions targeted at physicians are urgently needed considering the current opioid epidemic and known links with opioid analgesics that raise concerns about the potential to cause harm.Objectif: Examiner les caractéristiques et l’incidence des initiations aux analgésiques opioïdes chez les patients n’ayant jamais utilisés d’opioïdes dans le cadre de soins primaires au Canada.Méthodes: Il s’agit d’une étude transversale basée sur la population, décrivant une analyse des données administratives sur la santé. Cette base de données centralisée de surveillance de médication enregistrée dans PharmaNet couvre 96% de la population de la Colombie-Britannique (C.-B.), Canada. De cette base de données PharmaNet, 5 657 médecins (87% de tous les médecins de famille praticiens) ont été sélectionnés sur les bases (1) du fait qu’ils traitaient actuellement des patients (définis comme ayant écrit au moins 25 ordonnances, de tout médicament, au cours des 12 derniers mois); et (2) d’avoir prescrit au moins un opioïde au cours de la période d’étude. Le résultat principal de cette étude est la mesure de l’incidence des nouvelles consommation d’analgésiques opioïdes chez les personnes n’ayant jamais pris d’opioïdes, stratifiée par plusieurs prescripteurs importants et régionaux caractérisés (par exemple l’année d’obtention du diplôme, la situation géographique).Résultats: Entre le 1er décembre 2018 et le 30 novembre 2019, il y a eu 139 145 initiations aux opioïdes chez des patients n’ayant jamais pris d’opioïdes. La moyenne mensuelle du taux d’initiation était de 2.05 prescriptions par médecin. La plupart des initiations ont eu lieu dans les régions du Lower Mainland de la Colombie-Britannique, également là où la population est la plus concentrée (46 456, 33% dans la région de Fraser), par des prescripteurs diplômés entre 1986 et 1995 (39 601, 28%) et ayant moins de 10 visites de patients par jour (72 506, 52%).Conclusions: D’après les données présentées dans cette étude, il semble que le taux d’initiation aux analgésiques opioïdes en soins primaires reste inchangé. Des interventions de prescriptions individualisées ciblant les médecins sont absolument nécessaires, compte tenu de l’épidémie actuelle d’opioïdes et des liens connus avec les analgésiques opioïdes qui soulèvent des inquiétudes quant à la possibilité de causer des dommages. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-
Authors:Jadir; Deeshpaul Singh; Gill, Harbir Singh Abstract:A clinical case is presented for a patient in sustained remission from opioid use disorder following 12 months of evidence-based treatment who faces deportation due to criminal behavior conducted whilst in active and untreated addiction. A review of the criminal justice and addiction literature suggests that the chance of relapse and recidivism to criminal behavior is low when engaged in evidence-based addiction treatment for over 12 months. Deportation has been shown to disrupt recovery activity and increase recidivism and relapse risk. As addiction is widely now understood to be a disease based in neurobiology, and treatable, we believe that the evidence supports our assertion of deportation as a cruel and unjust treatment of a chronic disease.La présentation du cas clinique d’un patient en rémission prolongée causé par un trouble lié à l’usage d’opioïdes. Après 12 mois de traitement fondé sur des données probantes, le patient risque l’expulsion en raison d’un comportement criminel mené alors qu’il était dans une dépendance active et non traitée. Une revue de la justice pénale et de la littérature sur l’addiction suggère que le risque de rechute et de récidive au comportement criminel est faible lorsque le patient est engagé dans un traitement de l’addiction fondé sur des données probantes pendant plus de 12 mois. Il a été démontré que l’expulsion perturbe les activités de rétablissement et augmente les risques de récidive et de rechute. Comme l’addiction est désormais largement comprise comme une maladie basée sur la neurobiologie et traitable, nous pensons que la preuve étaye notre affirmation selon laquelle l’expulsion est un traitement cruel et injuste d’une maladie chronique. PubDate: Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT-