Subjects -> PSYCHOLOGY (Total: 983 journals)
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- Mot de présentation : numéro hors thème, volume 20,
numéro 2 Abstract: Christophe Huynh
- Présenter ou non une utilisation problématique d’Internet : le point
de vue de l’usager, du clinicien et de l’Internet Addiction Test Abstract: Lily Trudeau-Guévin, D. Ps., Magali Dufour, Ph. D., Mathieu Goyette, Ph. D., Sylvie R. Gagnon, Louise Nadeau, Ph. D., Djamal Berbiche, Ph. D. et Émelie Laverdière, M. Sc. Objectifs : L’évaluation de l’utilisation pathologique d’Internet (UPI) repose essentiellement sur des questionnaires autorapportés, sans égard à l’ensemble des points de vue possibles. Cette recherche vise à documenter différentes sources d’information pour évaluer la présence d’une UPI. L’étude compare la perception de jeunes en traitement pour une UPI quant à leur problématique avec celle d’un clinicien et celle d’un instrument de mesure l’Internet Addiction Test (IAT).Méthode : 74 participants âgés de 14 à 17 ans ont été recrutés à travers des centres de traitement en dépendance. Ils ont complété l’IAT et pris part à une entrevue semi-structurée évaluant la présence d’une UPI et leur perspective par rapport à celle-ci. Au terme de l’entrevue, les cliniciens ont statué sur la présence ou non d’une UPI et expliqué les raisons étayant leur jugement. Les jeunes ont également statué et expliqué leur vision de la nature de leur problématique. La concordance entre les points de vue a été dégagée à partir d’analyse de répartition des fréquences. Une analyse qualitative a aussi été réalisée sur les raisons justifiant la présence d’une problématique.Résultats : Les évaluations des jeunes, des cliniciens et de l’IAT concordaient dans 59,5 % des cas. Les raisons les plus fréquemment mentionnées par les jeunes et les cliniciens pour expliquer la présence d’une UPI sont : la présence de méfaits, la difficulté de contrôle et le grand nombre d’heures passées en ligne.Conclusions : Les résultats suggèrent qu’il existe des divergences entre la perception des jeunes, des cliniciens et le score à l’IAT. Les raisons mentionnées par les deux parties pour expliquer leur jugement s’arriment aux critères diagnostiques recensés dans la littérature. Cette étude souligne l’importance de prendre en compte différents points de vue dans l’établissement de critères diagnostiques d’une condition émergente comme l’UPI.
- Cadrage des modèles de régulation du cannabis : entre concurrence
et complémentarité Abstract: Gabriel Lévesque Contexte et objectif : Au cours de la dernière décennie, une vague sans précédent de légalisations du cannabis a eu lieu. Plusieurs travaux sur cet enjeu s’intéressent à sa dimension réglementaire, dans une démarche favorisant le débat sur les meilleurs moyens d’encadrer la production, la vente et la consommation de cannabis. Un nombre plus restreint d’études s’intéresse aux discours entourant la légalisation du cannabis. Parmi ces dernières, aucune à notre connaissance ne tente de raccrocher l’analyse du discours aux conceptualisations de son encadrement. Cet article a pour objectif de combler cette faille.Question de recherche et méthodologie : Nous posons la question de recherche suivante : comment diverses visions de la réglementation du cannabis se reflètent-elles dans les discours entourant les politiques de légalisation du cannabis ' Pour répondre à cette question, nous procédons à l’analyse comparative de cadrage des débats parlementaires et des mémoires en commissions au Québec (projet de loi no 2) et en Ontario (projet de loi no 36) lors de la reformulation de leur politique initiale de légalisation. La grille d’analyse de cadrage est formée à partir d’une typologie des modèles de régulation du cannabis proposée par Beauchesne (2020).Résultats et implications : Nous montrons en premier lieu que la nature des cadres utilisés et les modèles types de la régulation dont ils témoignent varient en fonction des cas d’étude et des acteurs en présence. Nous montrons en second lieu que plusieurs modèles de régulation sont mobilisés au sein des discours de manière à la fois concurrente et complémentaire. En somme, l’article permet de souligner en quoi le cadrage des politiques en matière de drogues est de nature stratégique, dans un espace de débats où plusieurs visions de l’enjeu tentent de prévaloir.
- Surdoses au Québec et inégalités sociales de santé
Abstract: Antoine Bertrand-Deschênes, André-Anne Parent et Miguel Bergeron-Longpré À la demande d’un regroupement d’organismes communautaires intervenant auprès d’utilisateurs de drogues, une équipe de recherche de l’École de travail social de l’Université de Montréal a été sollicitée pour procéder à une analyse de contenu des rapports du coroner dans les cas de décès par surdose. Ce travail de recherche s’inscrit dans le contexte de la crise des opioïdes qui touche le Québec et le Canada. Le but de ce projet était de déterminer comment les rapports d’investigation des coroners peuvent améliorer la compréhension de la crise des surdoses et alimenter les actions à prendre face à celle-ci. La recherche propose une analyse de contenu de 340 rapports de personnes décédées en 2017 au Québec et dont la cause probable du décès est liée à la consommation d’au moins une substance. Cet article présente les résultats liés au contexte social et à l’état de santé des personnes décédées de surdose selon les données fournies par les rapports de coroner. Le cadre théorique des déterminants de la santé est utilisé, permettant d’adopter une approche globale peu exploitée en intervention. Démontrant que la crise est bien plus qu’une crise des opioïdes, nos résultats mettent en lumière la surreprésentation des problèmes de santé physique et mentale chez les personnes décédées par surdose en plus des enjeux socioéconomiques sous-jacents. Ultimement, nous espérons que cette lecture plus englobante de la crise des surdoses sévissant au Québec et qui préoccupe intervenants, acteurs de santé publique, décideurs politiques et plusieurs autres contribuera à développer une meilleure réponse face à cet enjeu.
- Drogues et violence chez les adolescents et les adolescentes
d’écoles secondaires québécoises Abstract: Elisabeth Lacharité-Young, Natacha Brunelle, Danielle Leclerc, Michel Rousseau, Joël Tremblay et Magali Dufour L’adolescence constitue une période propice à l’adoption de conduites déviantes. La consommation de substances psychoactives (SPA) et la délinquance figurent parmi ces conduites. Qu’il s’agisse de délinquance lucrative ou violente, cette conduite entretient des relations complexes avec la consommation. Cette étude vise à documenter les habitudes de consommation et la délinquance violente chez des jeunes d’une population scolaire. Il a aussi pour objectif de vérifier si la vente de drogue et le type de SPA consommées permettent de prédire l’appartenance à un groupe ayant commis ou non des délits violents. Enfin, il vise à vérifier le rôle modérateur du sexe et de l’impulsivité dans les relations drogue-violence. Un questionnaire sur les habitudes de consommation (DEP-ADO), un sur la délinquance (MASPAQ) et un autre sur le niveau d’impulsivité (version abrégée d’Eysenck) ont été administrés en 2014 à 1 440 jeunes âgés de 15 à 18 ans. Les résultats montrent que les jeunes qui ont vendu de la drogue étaient plus à risque d’avoir commis des délits violents que les jeunes ne s’adonnant pas à cette pratique. Le type de SPA consommées tendrait aussi à être associé à la commission de délits violents, les consommateurs à la fois d’alcool et de cannabis ainsi que les polyconsommateurs étant plus susceptibles d’avoir commis des délits violents que les non-consommateurs. Les effets d’interactions du sexe et de l’impulsivité sont absents.
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