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Abstract: Alexandra Ethier et Annie Carrier Les personnes âgées d’expression anglaise (PAEA) du Québec sont à risque de rencontrer des barrières linguistiques, considérant le pourcentage élevé de dispensateurs de services sociaux et de santé qui ne parlent pas anglais et le niveau élevé d’unilinguisme des personnes âgées d’expression anglaise. Toutefois, les stratégies utilisées pour surmonter les difficultés d’accès aux services sociaux et de santé liées à la barrière linguistique sont méconnues. Nous documentons donc les stratégies utilisées par les personnes âgées d’expression anglaise pour faire face aux difficultés causées par la barrière de langue qu’elles rencontrent lorsqu’elles accèdent les services sociaux et de santé. Nous avons mené une étude de cas qualitative auprès de dix personnes âgées d’expression anglaise en Estrie et analysé les données recueillies (entretiens, documents) thématiquement. Nous avons identifié sept stratégies : investiguer pour obtenir des informations, créer ses propres services sociaux et de santé, entrer dans le système de services sociaux et de santé en français et avec l’aide d’autres personnes, laisser a responsabilité linguistique au dispensateur de services sociaux et de santé, partager les responsabilités et prendre cette responsabilité. Nos résultats soulèvent des inquiétudes par rapport au fardeau vécu par la communauté anglophone concernant le support informel qu’elle offre pour permettre aux PAEA d’accéder aux services sociaux et de santé.
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Abstract: N’Dri Paul Konan, Charlotte Jeanrenaud, Marcia Neves Pereira, Amandine Pellegrinelli, Nicolas Mandgold et Joana Da Rocha Lopes La relation de confiance est appréhendée dans la plupart des champs de pratiques du travail social comme un postulat capital de la relation d’aide. Or, aussi bien du point de vue du sens commun que de celui de la littérature sur le sujet, la confiance ne se présente pas comme un donné, mais comme une pratique d’accommodement à construire et dont il convient d’identifier les déterminants et les conditions de mise en oeuvre. Comment les professionnel(le)s s’y prennent-ils pour construire la relation de confiance avec les usagers et usagères dans leurs champs d’intervention' Cet article présente les résultats d’une recherche qui tente de répondre à cette question dans deux champs du travail social : l’aide aux femmes requérantes d’asile victimes de violence sexuelle et les curatelles d’adultes. Les résultats mettent en évidence des pratiques d’accommodement adoptées par les professionnels et professionnelles interviewés qui sont arrimées aussi bien aux contextes de pratique qu’aux réalités des usagers et usagères. Ces pratiques combinent et s’appuient sur un ensemble de savoirs, savoir-faire et savoir-être permettant l’émergence, la construction et le maintien du lien de confiance.
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Abstract: Laura Béres et Trehani M. Fonseka La formation en travail social se doit d’offrir aux étudiant(e)s la possibilité de développer la capacité d’autoréflexion critique sur la pratique professionnelle. Dans cet article, les auteures décrivent l’enseignement et la mise en pratique d’un modèle de réflexion critique dans un programme de maîtrise en travail social dans une école canadienne de travail social. Les auteures, une professeure et une étudiante du cours, décrivent leur expérience d’engagement à analyser un incident vécu par l’étudiante afin d’apprendre les théories sous-jacentes et le processus de réflexion critique. Dans le cadre du travail final du cours, l’étudiante a remis en question des idées préconçues au sujet de la notion de pouvoir. La professeure et l’étudiante ont par la suite poursuivi leur réflexion critique ensemble, et leurs explorations sont présentées et développées dans cet article, comme exemple du potentiel de la réflexion critique et comme rappel de l’importance de réfléchir continuellement à la complexité inhérente au pouvoir. Bien qu’elles aient commencé leur réflexion commune avec des conceptions différentes du pouvoir, elles s’entendent sur le fait que le pouvoir n’est ni « mauvais » ni « bon », mais qu’il est plutôt complexe, fluide et relationnel. Cet article présente des avantages de l’intégration de la réflexion critique soutenue dans la formation en travail social et les implications pour la pratique du travail social.
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Abstract: Annik Moreau et Bernadette Dallaire Les données épidémiologiques citées dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (American Psychiatric Association [APA], 2013) estiment la prévalence de la syllogomanie dans une fourchette de 2 % à 6 % des populations générales des pays occidentaux, la proportion étant plus importante chez les personnes âgées de 55 ans et plus. La réponse aux besoins des personnes âgées aux prises avec cette problématique repose généralement sur le soutien des familles et des proches, qui doivent composer avec les difficultés de la personne âgée concernée à se départir de ses biens et à son refus de recevoir du soutien. Notre étude vise à mieux comprendre comment les personnes proches aidantes (PPA) se coordonnent avec les personnes accumulatrices et avec les autres acteurs impliqués, et comment cela affecte leurs interactions. Nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés avec onze PPA et huit intervenantes sociales de la région de Québec; le matériel recueilli a été soumis à une analyse thématique des contenus. Nos résultats suggèrent que la problématique d’accumulation fait l’objet de négociations au sein de la dyade aidant(e)-aidé(e), ainsi que dans les interactions avec les autres intervenant(e)s impliqués. On y constate aussi que les professionnel(le)s en travail social ont parfois à jouer le rôle de médiateurs ou de médiatrices et à assurer le respect des droits des différents acteurs en permettant des ajustements dans les interactions.
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Abstract: Lyuda Krupin, Nick Todd, Eric Howey et Tara Perry Si l’impact potentiel des thérapies brèves sur les personnes ayant besoin d’un soutien en matière de santé mentale a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années, les besoins des personnes ayant besoin d’un soutien à long terme n’ont pas fait l’objet de beaucoup d’attention. Cette étude phénoménologique explore les expériences des usagers et usagères ayant utilisé des services de santé mentale à long terme, et le rôle de ces services sur leur parcours de rétablissement. Dans le cadre de cette étude, un échantillon (n = 6) d’usagers et usagères ayant un minimum de cinq ans de suivi continu dans une clinique de santé mentale communautaire a participé à deux groupes de discussion (focus groups) conçus pour les aider à partager sur leur expérience de rétablissement. Notre analyse a révélé des thèmes liés à la lutte non seulement contre la violence extrême et d’autres adversités, mais aussi contre un système d’aide souvent inefficace, les usagers et usagères ayant dû déployer des efforts pour trouver le soutien cohérent et accessible dont ils avaient besoin pour se rétablir. L’étude a également soulevé que la priorité accordée à la sécurité des personnes et à l’amélioration de la qualité de vie est un facteur important de la réussite de la lutte contre la violence. L’étude a également mis en évidence que de prioriser l’efficacité plutôt que le besoin des usagers et usagères d’avoir un soutien cohérent et flexible peut avoir comme conséquence involontaire de prolonger le traitement au lieu de le raccourcir. Les implications de ces résultats pour la prestation de services en santé mentale sont discutées.
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Abstract: Sébastien Simard La rencontre avec la personne suicidaire en travail social est à la fois inévitable et fortement anxiogène. Pourtant, la formation universitaire en matière de suicide demeure facultative. Elle est tributaire de décisions arbitraires de la part d’écoles ou de départements. Elle s’effectue parfois entre enseignant(e)s dans les programmes de formation eux-mêmes. Cette faiblesse pédagogique devrait questionner le travail social à un double niveau. D’une part, elle nuit à la protection de l’intégrité de la personne en détresse suicidaire lorsque cette dernière rencontre une travailleuse ou un travailleur social. D’autre part, elle nuit à la travailleuse ou au travailleur social en fragilisant son intégrité psychique dans un contexte à fort risque d’autolétalité. La formation en travail social en matière de suicide doit être améliorée en conséquence. Le présent article présente un récit d’enseignement à l’évaluation du risque suicidaire qui contribue à la réflexion collective sur ce projet d’amélioration. Il décrit une pédagogie axée sur la simulation par les pairs qui met en lumière une interface riche et complexe entre les connaissances, l’acquisition de compétences et la régulation de soi pour la détresse suicidaire.
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