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Études françaises
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ISSN (Print) 0014-2085 - ISSN (Online) 1492-1405
Published by Érudit Homepage  [139 journals]
  • Note éditoriale

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      Abstract: Stéphane Vachon
       
  • Présentation. Relire Claude Duchet. Cinquante ans de sociocritique

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      Abstract: Bernabé Wesley
       
  • La sociocritique à l’épreuve de l’histoire
           littéraire

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      Abstract: Alain Vaillant
      La sociocritique a parfois été l’objet d’un malentendu méthodologique. En France, accueillie – souvent avec enthousiasme – par des herméneutes rompus aux subtilités de la microlecture, la sociocritique a quelquefois semblé servir à redonner du sang neuf à l’exercice canonique de l’explication de texte, joyau de la pédagogie républicaine. Or Claude Duchet faisait tout le contraire et son ambition était infiniment plus grande. Même si, à l’époque où il a conçu la sociocritique, il ne pouvait que mettre le texte au coeur de son dispositif théorique, la visée était bien d’ouvrir la littérature à l’espace infini du hors-texte. Dans sa Première leçon du cours de poétique, Valéry voulait restituer à la littérature, conçue comme « acte de l’esprit », son « atmosphère d’indétermination plus ou moins sensible » ; c’est à un travail analogue que se livre Claude Duchet, sauf qu’il substitue à l’indétermination délicieusement narcissique de la pensée individuelle la poussée obscure et confuse de l’historicité sous le texte, autour du texte, hors du texte – et, bien sûr, in fine, dans le texte. Ce en quoi la sociocritique devient pleinement histoire ou, du moins, campe résolument à l’intersection de l’histoire et de la critique, grâce à l’inlassable activité et à la parole vive de Claude Duchet qui fut, pour deux générations de dix-neuviémistes, un modèle socratique et une figure tutélaire.
       
  • Sur l’historicité. À propos de Vanina Vanini de Stendhal

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      Abstract: Xavier Bourdenet
      L’article réfléchit à une définition opératoire de la notion d’historicité pour la sociocritique à partir d’un exemple concret : Vanina Vanini (1829), première nouvelle publiée par Stendhal. Il part des réticences de Claude Duchet, qui semble presque substituer à la notion d’historicité celle de cotexte, soit l’envisager comme une question de « représentations ». Nous suggérons qu’on gagne toutefois à ne pas réduire cette notion à un « problème de représentations ». L’argument se développe en trois temps. Nous montrons d’abord que l’historicité passe par le tissage des référents et des références, autrement dit la manière dont le texte présente sa situation historique : Vanina Vanini est lu cotextuellement comme un texte affichant un fort effet d’actualité tout en étant travaillé de références parfaitement inactuelles (La princesse de Clèves). L’historicisation du récit par cotextualisation découvre des temporalités multiples, non synchrones. Nous élargissons ensuite la notion d’historicité à une prise en compte de la manière dont le texte prend non seulement place mais sens dans l’Histoire, par l’articulation de son discours propre (sa « valeur » au sens sociocritique) aux enjeux historiques de son moment d’émergence : Vanina Vanini, texte du blocage historique, montre un Stendhal sceptique sur les chances d’évolution libérale, à court terme, de l’Italie. Nous suggérons enfin la nécessaire prise en compte des supports matériels de l’oeuvre comme composante essentielle de son historicité. À partir d’une macro-génétique de l’oeuvre stendhalienne, nous étudions les effets de sens induits par les supports et dispositifs médiatiques et éditoriaux de la nouvelle.
       
  • Ce que la sociocritique fait au théâtre. Notes sur les comédies
           d’Alfred de Musset

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      Abstract: Sylvain Ledda et Esther Pinon
      Les études que Claude Duchet a consacrées à Alfred de Musset, particulièrement à Lorenzaccio et aux Caprices de Marianne, ont renouvelé en profondeur, non seulement la compréhension de l’oeuvre de l’auteur de La confession d’un enfant du siècle, mais aussi, plus largement, le champ des études théâtrales, que la sociocritique enrichit de perspectives nouvelles. C’est ce que cet article montre, en revenant tout d’abord sur l’apport de Claude Duchet aux études mussétiennes, en amont et en aval de 1971 et de l’invention de la sociocritique, puis en relisant, à la lumière de ses propositions, l’une des pièces les plus originales du répertoire de Musset, Le chandelier. Comme tout texte théâtral, cette pièce est de nature hybride, constituée d’un double langage verbal et non verbal, mais cette hybridité se double d’une tension supplémentaire, dans la mesure où, supposément destiné à la lecture, Le chandelier s’avère constamment tendu vers les virtualités de la représentation. Elle explore ainsi la jonction de l’intime et du collectif grâce à une mise en question de la parole que la sociocritique et les travaux de Claude Duchet, mieux qu’aucune autre approche, permettent de mettre au jour.
       
  • La sociocritique dans l’histoire du roman des années 1930. Un dialogue
           entre littérature et idéologie

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      Abstract: Maxime Berges
      Les années 1930 constituent une période problématique de l’histoire du roman, en raison notamment de la migration d’intérêts sociopolitiques dans l’espace de la fiction, mettant un terme aux expérimentations formelles de la décennie précédente. Nous explorons deux des traits proposés par les historiens de la littérature depuis l’entre-deux-guerres pour caractériser le roman des années 1930 : le retour à une forme de classicisme et la dimension idéologique des oeuvres. En confrontant leur récit à la critique des auteurs de la période, plusieurs questions se posent mais une certitude se dégage : l’histoire du roman ne peut s’en tenir à l’étude du roman. Ainsi envisageons-nous le roman en tant que discours qu’il convient de lire comme une manifestation de son époque, c’est-à-dire tributaire et contributeur du discours social.
       
  • Philippe Muray et les métamorphoses du loisir

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      Abstract: Mélanie Lamarre
      Nous nous intéressons à « La colonie distractionnaire », texte publié par Philippe Muray en mars 1992 dans le journal pamphlétaire L’Idiot international, à propos de l’ouverture d’Euro Disneyland. Dans ce texte satirique, l’essayiste fait du parc d’attractions un révélateur de la métamorphose de la société française sous l’effet de l’avènement de la société du loisir. Au-delà du constat économique, c’est tout l’imaginaire social contemporain qui se trouve interrogé, dans la réappropriation inventive et comique de la langue du jour. Désolant « non-lieu » faisant triompher le kitsch et un moralisme suspect, instrument d’un bonheur frelaté qui détruit les capacités critiques de l’être humain, Euro Disneyland opère aussi un transfert de sacralité autour de l’impératif du loisir et se présente comme une réinvention étrange de l’utopie entée sur l’idée de progrès. Nous proposons d’appliquer les propositions herméneutiques de Claude Duchet au genre de l’essai satirique, en étant attentive à la façon dont celui-ci reprend et transforme le vocabulaire de l’époque afin d’affronter les représentations collectives.
       
  • D’un sociogramme l’autre. De la France comme État à l’état de la
           France

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      Abstract: Pierre Popovic
      Après avoir mis en évidence les interactions entre le roman Colette Baudoche. Histoire d’une jeune fille de Metz (1909) de Maurice Barrès et l’imaginaire social des années 1870-1914-1918, après avoir pris appui sur un sociogramme de la France comme État proposé en 2005 par Claude Duchet, cette contribution dégage l’évolution d’un sociogramme de l’état de la France à partir de textes et de moments s’étageant de la Révolution française à nos jours. Les principales étapes en sont Waterloo et Hugo, Fantine et Hugo, Jeanne d’Arc et Michelet, Henri-Dominique Lacordaire et Marie-Madeleine, Colette Baudoche, Barrès et le revanchisme, Le silence de la mer (Vercors) et la Libération de Paris (vue par Charles de Gaulle), les « Trente Glorieuses » (Jean Fourastié), l’idéologème du grand remplacement (Renaud Camus) et la montée contemporaine de l’extrême droite (Le Pen, Zemmour et consorts).
       
  • Passeurs et passages sociocritiques. Pistes de lecture de Terre des hommes
           à « Speak White »

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      Abstract: Craig Moyes
      « Un territoire se définit par des frontières : celles du texte sont mouvantes. » Comme Claude Duchet l’a bien vu, que l’on passe d’un côté ou de l’autre des démarcations conventionnelles qui séparent le texte du co- ou du hors- texte, c’est souvent autour de ces multiples zones frontalières qui s’érigent et s’effacent autour de l’oeuvre littéraire que l’intérêt sociocritique se joue. En défendant la perspective du « passeur » sociocritique chez Claude Duchet et Henri Meschonnic, nous suivons le cheminement d’un titre sur un terrain social précis. Choisi pour servir de thème global à l’exposition universelle de Montréal en 1967, qui voulait se démarquer des World’s Fairs précédentes, Terre des hommes, écrit Gabrielle Roy, « comme toute évocation poétique […] nous laisse entrevoir mille et une interprétations toutes plausibles ». Ce sera en effet par le travail d’une des poètes les plus célèbres de la Révolution tranquille, Michèle Lalonde, que la poésie récupérera ce titre dans une sémiose sociale momentanément survoltée. Entre sa propre Terre des hommes (commanditée pour le gala d’ouverture de l’Expo en avril 1967) et son bientôt mythologisé « Speak White » (écrit pour le soutien des « terroristes » du Front de libération du Québec un an plus tard), Terre des hommes fraya un chemin entre l’optimisme humaniste de Saint-Exupéry refondu pour le nouveau « village planétaire » des années 1960 et l’« immonde mystification » (Luc Racine) que fut l’Expo 67 pour une bonne partie de la gauche nationaliste.
       
  • Traduire. Le deuil de l’original

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      Abstract: Patrick Maurus
      La période de rénovation théorique qui a vu l’apparition de la sociocritique n’a pas connu le même élan en traduction, malgré Walter Benjamin ou Georges Mounin. Mais la poétique d’Henri Meschonnic et la sociocritique, entre autres, ont travaillé contre l’effacement et l’annexion qui restent les caractéristiques d’un monde qui synthétise ses pratiques sous le nom de traductologie. Elles affirment avec force qu’un texte étranger est toujours (et seulement) un texte traduit. La sociocritique, qui demande aux traducteurs de définir ce qu’ils traduisent, affirme que c’est la socialité du texte. Et pour ce faire, il n’y a qu’un moyen : faire dans sa langue-littérature ce que l’auteur a fait à la sienne. Pour cela, il est nécessaire d’établir une méthodologie qui interdira tout effacement, même masqué par une conception de la traduction qui promeut la fluidité. Il est donc proposé, dans le sillage de Jean Peytard, de viser à l’altération. Altérer son propre discours en acceptant celui de l’autre, c’est altérer son propre discours en lui faisant subir les marques de ce dialogue.
       
  • Altérités poétiques d’un récit de vie. Parabole du failli de
           Lyonel Trouillot

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      Abstract: Françoise Cévaër
      Dans Parabole du failli (2013), Lyonel Trouillot rend hommage au célèbre comédien haïtien Karl Marcel Casséus, disparu en 1997. Dans ce récit qui concilie trois genres (le roman, la notice nécrologique et la poésie), l’auteur tente de circonscrire l’énigme de la vie de Pedro, personnage principal de la fiction, un comédien connu écrivant des poèmes en secret. Trois écritures conversent et se complètent pour raconter une même histoire, toutes assorties d’un discours métafictionnel interrogeant les choix d’écritures au sein de l’entreprise biographique ainsi que la part et les effets possibles de chacune d’entre elles dans la figuration d’un individu, l’historicisation d’une expérience et la fictionnalisation d’une vie. Au-delà du portrait empirique de l’artiste et du récit de la vie de Pedro, ce qui advient dans Parabole du failli c’est l’aventure poétique elle-même comme objet essentiel d’une entreprise biographique totale où se croisent le destin d’un poète et celui d’un roman, où s’entrelacent la trajectoire d’une existence et le parcours d’une écriture, tous subsumés par la poésie.
       
 
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