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Abstract: Yves Frenette La rentrée 2022 des Cahiers Charlevoix débute, comme il est de mise, par un hommage saluant la mémoire de notre confrère émérite Fernand Ouellet (1926-2021), premier titulaire du cinquième fauteuil de la Société Charlevoix, disparu récemment. Adhérant dès 1993 à l’idée de notre regroupement, celui qui en fut l’aîné allait généreusement et activement contribuer aux six premiers tomes de nos cahiers (1995-2004) de même qu’au hors-série Les Régionalismes de l’Ontario français (Gref, 2005) ; ses études substantielles, développées sur plus de 500 pages, forment le socle d’un ouvrage capital : L’Ontario français dans le Canada français avant 1911. Contribution à l’histoire sociale (Prise de parole, 2005). La notice nécrologique, préparée par Yves Frenette, retrace la carrière de ce chercheur exceptionnel, considéré comme l’un des plus grands historiens canadiens, depuis ses débuts aux Archives de la Province de Québec et à l’Université Laval jusqu’à l’Université York à Toronto, en passant par l’Université Carleton et l’Université d’Ottawa. Tout à la fois prolifique et controversé, Fernand Ouellet fit paraître son premier article en 1950 et ses derniers en 2012. Avant ses écrits sur l’Ontario français, il avait donné à la science historique deux grands livres : Histoire économique et sociale du Québec, 1760-1850 (Fides, 1966) et Le Bas-Canada, 1791-1840. Changements structuraux et crise (Puo, 1976).
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Abstract: Simon Laflamme En premier lieu, la note empirique de Simon Laflamme compare deux hebdomadaires de Sudbury – Le Voyageur et le Northern Life – et vise deux objectifs. Le premier est de distinguer, en Ontario, le contenu d’un média selon que la population à laquelle il s’adresse est franco-minoritaire ou anglo-majoritaire. Le second est d’apporter une contribution aux travaux qui mettent en évidence les lacunes de la sociologie des médias pour laquelle les médias et leurs destinataires sont emportés par un irrésistible mouvement d’homogénéisation animé par le capitalisme. Pour y parvenir, l’auteur a extrait tous les articles publiés en 2019 et les a soumis à des analyses textométriques ; il découvre alors que les contenus de ces deux journaux sont à la fois semblables et dissemblables. Il explique cette dualité en montrant que la situation d’une population franco-minoritaire au Canada n’est pas absolument différente de celle d’une population anglo- majoritaire, ce qui se reflète dans leurs médias, et en invoquant le principe de la dialectique des médias et de leurs destinataires.
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Abstract: Yves Frenette De son côté, Yves Frenette poursuit son analyse critique des études francophones nord-américaines. Ainsi, après avoir présenté l’oeuvre du sociologue franco-ontarien Roger Bernard (cahier 5), fait le bilan de l’histoire sociale de l’Amérique française entre 1763 à 1914 (cahier 11) et s’être penché, dans une perspective comparative, sur la production historienne de la période 1970 en Acadie, en Ontario français et au Manitoba français (cahier 12), il revient à la charge avec un bilan de l’histoire des migrations des Canadiens français dans les différentes régions du continent où ils ont été présents depuis plus de quatre siècles. Contrairement à ce qui est souvent avancé, il montre que la mobilité géographique est un élément central de l’expérience des Canadiens français. Mus par la volonté d’améliorer leur sort et d’assurer leur reproduction sociale, ces derniers se sont déployés sur le continent, au gré des contextes socioéconomiques et des dynamiques familiales. Car c’est à l’intérieur des cadres de la famille élargie, de la parenté, que se sont effectués leurs nombreux déplacements. Si un grand nombre d’individus n’étaient pas ancrés dans ces lieux, ils étaient néanmoins enracinés au sein de leurs réseaux familiaux.
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Abstract: Julie Boissonneault L’étude qui suit, celle de notre consoeur Julie Boissonneault, s’inscrit dans une perspective de synchronie dynamique. Elle propose l’analyse de l’usage de marqueurs grammaticaux et discursifs dans le parler de francophones du Nord-Est ontarien d’après deux corpus : un premier, le plus ancien, recueilli en 1979 sous la direction de Gaétan Gervais et un second plus récent relevé par plusieurs chercheurs entre 2014 et 2020. Trois ensembles de marqueurs – (ça) fait que, donc, alors et so / comme, genre et like / en tout cas et anyway(s) sont mis à l’étude. Une première analyse lexicométrique et variationniste associe leurs usages à des modalités telles que le sexe des informateurs, leur niveau d’instruction et leur âge. Une attention particulière est accordée à la prévalence des marqueurs empruntés à l’anglais. Puis une seconde analyse, de nature textuelle, se penche sur les fonctions linguistiques que remplissent ces marqueurs, permettant de voir s’ils se prêtent davantage à des fins grammaticales pour établir des rapports logiques dans le discours ou à des fins pragmatiques pour régir l’interaction.
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Abstract: Ali Reguigui L’article d’Ali Reguigui traite des expressions anatomiques en français laurentien. Il situe d’emblée la problématique dans le cadre général de la phraséologie, un domaine assez jeune des sciences du langage qui étudie les phénomènes irréguliers du lexique, tout en la reliant par ses applications à la didactique des langues, à la traduction et au traitement automatique du langage. Ainsi s’impose au linguiste de se pencher sur ce phénomène en étudiant ses multiples structures morphosyntaxiques et en éprouvant, à l’aide de divers tests de figement, ses propriétés sémantiques. En fin de parcours, l’analyse permet de constater la grande variabilité du phénomène des points de vues morphosyntaxique et sémantique et sa vacillation sur un continuum entre deux pôles extrêmes allant du figement total à l’absence totale de figement.
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Abstract: Jean-Pierre Pichette Puis l’étude de Jean-Pierre Pichette scrute les enquêtes ponctuelles sur les tabous sexuels et naturels qu’il a commandées à ses étudiants de Sudbury au début des années 1980. En préambule, il rappelle l’atmosphère étouffante qui enveloppait le domaine de l’intime en milieu catholique canadien-français et qui favorisa la création d’un langage fleuri et crypté pour l’exprimer. Ouvrant alors ce « cabinet secret du folklore », il dépouille et analyse le millier d’occurrences que ces sondages ont générées pour remplacer une quinzaine d’interdits désignant les parties de l’appareil reproducteur des corps masculin et féminin. À côté des termes crus, grossiers ou vulgaires, l’auteur relève de nombreuses métaphores très originales qui parviennent à nommer l’innommable par des doubles sens destinés à ne pas offenser l’innocence des enfants, voire des adolescents. Autant que l’ignorance du mot juste, cet exposé montre que l’amour des mots explique aussi la persistance de ce langage codé dans le monde contemporain.
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Abstract: Serge Miville Enfin, le nouvel élu au septième fauteuil, l’historien Serge Miville, examine comme première étude la fortune d’une feuille éphémère, Le Nouvel-Ontarien, publiée entre 1985 et 1989. Fruit d’un militantisme progressiste au sein de la sphère intellectuelle de Sudbury, le journal souhaitait supplanter Le Voyageur, un hebdomadaire déjà bien établi, mais jugé trop conservateur et trop près des intérêts du catholicisme de la région. Son analyse met en lumière la tension nationalitaire existante au sein du milieu progressiste franco-sudburois qui doit composer entre un « nationalisme » franco-ontarien, d’une part, et le multiculturalisme canadien, d’autre part. Miville étudie également la gestion de l’entreprise Le Communicautaire Inc., corporation qui gérait la publication du journal. Sa recherche permet d’ailleurs de souligner les nombreux défis qu’une entreprise journalistique en milieu minoritaire francophone devait affronter durant les années 1980 à une époque où les moyens étaient limités, l’inflation élevée, l’accès au crédit difficile et les subventions gouvernementales rares.
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Abstract: Michel Bock On lira en annexe la « Chronique » de Michel Bock résumant les principales activités des membres de la Société Charlevoix survenues au cours des deux dernières années.