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Abstract: Olivier Tremblay Cet article s’inspire des théories queer pour interroger les normes changeantes de la maturité, plus spécialement féminine, sur lesquelles la série Girls (HBO, 2012-2017) attire l’attention par la mise en récit de l’échec de ses protagonistes à réaliser leurs propres ambitions dans leur vie adulte. L’analyse proposée se concentre sur la protagoniste, Hannah Horvath, incarnée par Lena Dunham, créatrice de la série. Décrivant d’abord la figure d’inaccomplissement représentée par le personnage, l’auteur fait valoir ensuite la pertinence des approches queer pour contester la chronologie normative du parcours de vie. Retournant vers Girls, il examine le contexte dans lequel évoluent les personnages pour voir en quoi ses spécificités peuvent amener à redéfinir ou approfondir un argumentaire queer principalement axé sur la sexualité reproductive. L’auteur termine en faisant ressortir le potentiel critique queer des affects négatifs véhiculés par la série.
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Abstract: Caroline Bem Cet essai développe une « écriture queer audiovisuelle » afin de proposer une méditation sur la pornographie queer. Pour ce faire, l’autrice part d’une phrase utilisée par Joey Soloway dans son mémoire autobiographique She Wants It (2018) pour décrire un moment qui a précédé la rédaction qu’iel allait faire avec Eileen Myles du Thanksgiving Paris Manifesto (2015) dont les premières lignes prennent pour objet la pornographie dite mainstream. Si Soloway et Myles sont en position de sensibiliser un grand nombre de lecteur·trice·s sur la nécessité de développer une pornographie éthique, leur texte ignore cependant l’existence des manifestes féministes et queer qui l’ont précédé, ainsi que l’importante production de pornographie non mainstream, féministe, queer et éthique déjà existante. Ainsi, pour répondre au « faux radicalisme » de Soloway et Myles, et après avoir mis en lumière le problème fondamental de la pornographie queer qu’iels pointent, l’autrice convoque ce qu’elle considère être l’un des plus grands « succès » de la pornographie queer à ce jour : la franchise Crash Pad (2005–…) de Shine Louise Houston.
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Abstract: Florian Grandena et Jami McFarland Dans cet article, les auteurs analysent la représentation de la construction de la famille queer dans des films français à thématique gaie et lesbienne. Leur analyse se focalise plus précisément sur le film Comme les autres de Vincent Garenq (2008), une production qui tente d’aborder les enjeux de l’adoption homoparentale en France avant l’autorisation du « mariage pour tous ». En s’inspirant de la littérature queer anti-normative et des perspectives féministes sur la gestation pour autrui, les auteurs discutent de la manière dont Comme les autres, caractérisé par sa focalisation sur le trope cinématographique émergent de l’« homo normal » ainsi que par son alignement avec les institutions (hétéro)normatives telles que l’éducation des enfants, le modèle binaire des genres et le « patriarcat queer blanc », soutient une politique homonormative qui favorise la (re)production de l’enfant figuratif.
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Abstract: Alanna Thain Les films d’horreur nous permettent d’imaginer la complexité des plaisirs, des peurs et du potentiel associés à la différence corporelle comme une source d’imagination révolutionnaire du care. Alors que les technologies ont découplé la reproduction de l’hétérosexualité et l’ont distanciée de la biologie humaine, comment les approches queers et féministes au sujet de l’horreur reproductrice ont-elles exploré les possibilités d’une reproduction différente ' Cet article examine une fable d’horreur corporelle pour adulte, Évolution (2015) de Lucile Hadžihalilović, pour analyser ses formes d’expérimentation féministes et séparatistes des technologies de la reproduction, des filiations réarrangées et des corps mutables. L’écart affectif qu’exploite Évolution se situe entre l’étrangeté et la similarité et réoriente l’horreur corporelle vers la vulnérabilité, la mutabilité et le contrôle.
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Abstract: Robert Schwartzwald Avec cet article, l’auteur poursuit sa réflexion sur le film C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée (2005), en dialogue avec les questions et problèmes soulevés par les critiques de son livre publié en 2015 dans la collection Queer Film Classics. En particulier, l’article explore les questions de nostalgie et d’éthique dans le film : comment C.R.A.Z.Y. s’inscrit-il dans la vague du cinéma nostalgique au Québec des premières décennies du xxie siècle et, surtout, sa fréquente mise en scène de la réconciliation père-fils ' Face aux divergences de points de vue sur le « travail » accompli par l’épilogue du film, comment évaluer l’affirmation selon laquelle la réconciliation de Zac avec son père constitue un geste éthique ' Enfin, en réponse aux avis mitigés des critiques queers face au film et au cadrage parfois normatif de la question de savoir si le film de Vallée est réellement « queer », la valeur d’une stratégie de lecture réparatrice est explorée.
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Abstract: Joëlle Rouleau Cet article prend pour base la théorie de la performativité de Judith Butler et la reconnaissance du sujet queer dans le film It’s Alright Michel (Marie-Pierre Grenier, 2016) à travers deux aspects : les choix formels du film pour raconter son histoire et l’émergence d’un regard queer. L’hypothèse proposée ici est qu’une analyse formelle, elle-même développée par une analyse historique et contextuelle, permet de révéler la pertinence d’un cinéma queer comme subversion de certains enjeux éthiques généralement respectés dans une pratique documentaire. Conséquemment, cet article s’intéressera à l’aspect formel du film, soit un documentaire linéaire composé de rencontres où Michel nous fait entrer dans son monde et dans le récit de sa vie, présentées en alternance avec la mise en scène de marionnettes donnant vie à ses souvenirs. De plus, l’article s’intéressera à la question du regard afin de voir comment, par la mise en scène d’un regard singulier, ce film permet l’émergence d’un cinéma qui transgresse les normes d’éthique du documentaire, tout en abordant le sujet de la transidentité.
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Abstract: Yannick Le Pape Dès les premiers courts métrages des années 1890, le cinéma épique s’est mis à puiser allégrement dans l’imagerie que lui fournissait la peinture académique de la seconde partie du xixe siècle. Les visions de Jean-Léon Gérôme, de Poynter ou d’Alma-Tadema ne cessèrent d’ailleurs jamais de servir de modèles pour reconstituer l’Antiquité à l’écran. L’influence est telle qu’elle cache sans doute plus qu’une astuce facile pour les cinéastes en manque d’inspiration. À la fois fantasmatique et très documentée, cette esthétique singulière – celle des peintres « pompiers » – correspond précisément aux attentes contradictoires d’une industrie cinématographique essayant depuis toujours de concilier un grand réalisme scientifique, gage d’authenticité et de légitimité, et ce goût du public pour les mises en scène spectaculaires qui lui assurent audience et popularité. Il n’y aurait alors pas là un simple phénomène de recyclage bon marché, mais une connivence – entre la peinture et le cinéma – dans la manière de concevoir les images et, conséquemment, de donner à voir l’histoire.
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Abstract: Raphaël Jaudon Cet article aborde les trois films de Frank Capra sur l’Amérique de la Grande Dépression (Mr. Deeds Goes to Town, Mr. Smith Goes to Washington, Meet John Doe), sous l’angle de leur intérêt pour la situation rhétorique (l’acte de prise de parole, la relation entre l’orateur et son auditoire, le rituel démocratique). À rebours des analyses existantes, souvent thématiques ou narratologiques, l’auteur propose une lecture esthétique de la parole populaire, de sa mise en corps et en espace. Il interroge ainsi le présupposé de « populisme » que l’on trouve régulièrement accolé au nom de Capra, en mettant en balance ses implications idéologiques et culturelles d’un côté, sensibles et formelles de l’autre. À partir de là, l’analyse révèle le caractère paradoxal du cinéma de Capra, très différent selon qu’il touche aux formes ritualisées du discours politique ou aux manifestations spontanées de la présence populaire.